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Affichage des articles du février, 2013

La paresse n'est pas (toujours) mère de tous les vices

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A quoi ressemble une dernière semaine de préparation de marathon? A rien, serais-je tentée de dire. Après des semaines à braver, dompter, composer avec les éléments suivants : météo, boulot, conflits d'agenda, vie familiale et sociale, manque de sommeil,  virus hivernaux,  stress... tout ça pour engloutir des kilomètres,  apprivoiser l'allure qui sera celle du marathon, tester les ravitaillements possibles, renforcer le cardio, les abdos, bref, entraîner avec rigueur la machine aux heures les plus inédites du jour et de la nuit... Après des semaines de tout ça, il y a la dernière semaine. Celle où on lève le pied. Pour reprendre des forces et arriver le plus frais possible sur la ligne de départ, à chaque coureur sa méthode. La mienne tient dans un grand principe: décompresser.  Dormir,  siester, glander, lire un bon polar, savourer un capuccino ou un carré de choc... En réalité,  je me transforme en une espèce de loir qui dort, mange, se dégourdit un peu les papattes dans u

Bon pour la tête... Mais pas à J-15

On dit que courir, c'est bon pour la tête. Et c'est sûrement vrai. Cela régule le stress, chasse les idées noires, permet de résister à la pression, appelle les pensées positives, stimule la réflexion... Oui, courir est décidément très bon pour les neurones. Sauf que. A J-15 d'un marathon, entrant dans une période d'affûtage (traduire: de flemme), je ne personifie pas exactement l'intellectuel-l-e en marche. Un polar dans une main, les pires émissions de téléréalité de MTV en fond sonore, affalée sur mon sofa, j'ai l'impression d'être de retour à la case adolescence, lorsque je passais mon bac et décompressais entre la télé et un bol de chips. A la seule différence que les chips sont remplacées par des pâtes et du pain complet. Si ça continue, je vais devenir une amibe impossible à décrocher de mon salon. Quoi? Un marathon dans deux semaines? J'ai déjà de la peine à m'imaginer me secouer pour courir 15 malheureux km demain!

Et à part ça, qu'est-ce que vous faites dans la vie?

S'entraîner pour un marathon, c'est prenant. Gourmand en énergie physique et mentale. Mine de rien, ça fatigue, ça crève... et ça vous envahit la vie. C'est à la fois magnifique, de mener à bien un tel projet, mais ça demande d'y consacrer toutes ses forces, ou du moins une grande discipline. Comment, vous avez un boulot, une famille, des loisirs? Vous n'y pensez pas! L'entraînement du marathon va se faire de plus en plus exigeant, de plus en plus despotique. A moins de le dompter et de le remettre à sa place: "Dis donc, marathon: je cours pour mon plaisir, ma vie ne dépend pas de toi, alors laisse-moi savourer mon entraînement sans jouer les envahisseurs. (Non mais!)" Ceux qui enchaînent les marathon ont sans doute appris aussi à enchaîner le génie de la lampe... à moins qu'ils ne soient complètement ensorcelés, possédés par l'esprit du Marathon? Quant à moi, oui, je trouve que c'est une expérience passionnante et magnifique. S'e

Le bonheur rare de courir en hiver

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Youpie! Je prépare un marathon de fin d'hiver! Bon, il y a bien quelques drôle de conséquences imprévues... mais il en faudrait plus pour refroidir mon enthousiasme! En voici un petit aperçu: 1) Une augmentation exponentielle du nombre de lessives. J'ai l'impression d'avoir une équipe de foot à la maison... Eh non, c'est juste moi et le fameux principe de l'oignon. Entre la sous-couche, la sous-sous-couche, la couche du dessus et le caleçon long qui s'est pris une flaque de boue, sans oublier le soutif, le bonnet, le buff etc, je peux bientôt ouvrir une blanchisserie industrielle. 2) Un humidificateur d'un nouveau genre pour mon chez moi: il y a toujours une paire de baskets qui est en train de sécher dans l'entrée... Je suis d'ailleurs contente d'être abonnée à un bon vieux quotidien en papier... Vous avez déjà essayé de faire sécher vos chaussures avec une tablette numérique, vous? 3) L'habitude de porter du lourd. Génial, j'ai u