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Affichage des articles du mars, 2013

Courbatures: le retour

Courbatures, mal partout, les articulations vraiment pas à la fête... Lendemain de trail particulièrement pénible? Mais non! Il a fallu attendre les premiers jours d'un étrange printemps sous la neige pour qu'elle me fonde dessus, la grippe. Alors, quoi? Quel rapport avec la course à pied? Voilà longtemps que je n'avais pas eu de "vraies" courbatures. Auxquelles sont venues s'ajouter des douleurs dans les articulations à n'en pas dormir. Les jambes toutes molles, incapables de me porter sur 10 mètres de plat, alors c'est dire si  les escaliers... étaient à oublier. La grippe, quoi! Rien de plus banal au fond. Pour des sportifs amateurs habitués à pouvoir compter sur leur corps: solide, tonique, entraîné, l'expérience de la grippe n'est peut-être pas toujours inutile. Histoire de se souvenir que la santé n'est pas un état définitif ni un éternel acquis. J'ai une pensée pour celles et ceux qui, au quotidien, luttent contre un

La reprise

Deux semaines de pause. Je suis toute fière car j'ai bien respecté la consigne du "2 semaines de pause de temps en temps, ça fait du bien aux articulations et à la tête, surtout après un marathon." Pas de courbatures, pas de signes de fatigue post-marathon... mais quel plaisir de s'adonner à d'autres joies, dans la neige, dans l'eau ou... à une table de bistrot. Quinze jours après le marathon, je rechausse mes baskets au soleil de midi et dans une bise soutenue. Ah, cette sensation de dérouler le pied sur le bitume et ce plaisir de courir le nez au vent! Oui, le plaisir est là, intact. Quel bonheur de recommencer à courir! C'est parti pour un petit footing d'une heure, à une allure d'escargote. Le surlendemain, je m'autorise une sortie un peu plus longue et 4x1000 mètres au-dessus de mon allure marathon mais bien en dessous de ma vitesse seuil. Eh bien, croyez-moi ou pas... cette sortie a réussi ce que le marathon a échoué à provoquer: je me

Un premier marathon pour la beauté du geste

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Choisir Jérusalem pour premier marathon, c'est gonflé. Surtout de la part d'une escargote. Le parcours est une succession de montées et de descentes et les bouts plats sont aussi rares que du jambon dans une boucherie casher ou hallal. Le tout pour un dénivelé d'environ 700 m, dit-on (à la fin du parcours, ma montre en indiquera plutôt 578) Vous avez dit casse-pattes? Heureusement qu'une escargote, ça n'a pas de pattes :-).  Ça ne doit pas non plus avoir de cerveau. C'est dans un de ces moments où la raison était allée faire une course ailleurs que je me suis inscrite: "Tiens, y a un marathon à Jérusalem! Et si j'y allais? Ça doit être beau!" De peur de réfléchir et de renoncer... je me suis inscrite sur-le-champ. Mon premier marathon! J- des poussières Quelques jours avant la course, je repère les principales difficultés,  mais aussi les points de vue panoramiques :-). Quant aux ravitos (solides), ils sont qua