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Affichage des articles du juin, 2013

La montagne et le glacier

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Parfois la vie ne va pas "comme on veut". Il suffit d'un pépin de santé, de celui d'un proche, d'une période difficile au boulot... Et pourtant il y a le rêve, qui permet d'avancer, de se projeter, de partir en vacances dans sa tête. Moi, les glaciers me font rêver. Glacier d'Aletsch Peut-être parce que la montagne est plus grande que moi, qu'elle était là bien avant ma naissance et restera quand je ne serai plus. Parmi elles, les glaciers, ces monstres de roche et de glace à l'air indestructible, sont pourtant des colosses bien fragiles. Il suffit de quelques degrés de plus et ils reculent, reculent, certains jusqu'à disparaître... En attendant ils sont là et je les contemple Rêver d'une prochaine course. L'impossible n'existe que pour nous pousser en avant.

Cette année, la neige est tenace en montagne

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Rando course le 21 juin... parfois le chemin s'interrompt! (Alpes valaisannes, 2200 m)

Trouver chaussure à son pied

Choisir une paire de chaussures de course, c'est l'angoisse du coureur ou de la coureuse à pied. Cette godasse qui va nous accompagner sur des centaines de kilomètres (on dit qu'au bout de 1'000 km, elle est bonne à jeter), dans un projet, dans un rêve: premier trail, premier marathon, premier podium... On pourrait écrire des pages et des pages sur la relation des runners à leurs runnings, pour reprendre la terminologie anglaise en vogue sur les sites francophones de course à pied. J'en connais qui n'ont jamais eu le courage de jeter leurs anciennes paires de chaussures de course, aussi foutues qu'elles soient. Le lien affectif est trop fort. Ces épaves chargées de souvenirs sont à leurs yeux plus précieux qu'une médaille. Jusqu'ici, je ne me croyais pas sentimentale. Peut-être est-ce dû au fait que j'habite un appartement en ville, mais j'ai toujours jeté, avec une belle régularité, mes paires usées. Selon l'endroit de la planète où

D'où sortent-ils tous ces gens? (les beaux jours sont de retour)

Les beaux jours sont de retour, youpie! Il était temps, diront certains. C'est le moment de profiter des looongues journées pour, à choix et dans le désordre: courir à l'aube au lever du soleil, le soir pour profiter de ses couleurs et de sa douceur, ou n'importe quand, car il n'y a finalement pas d'heure pour courir. Aaah le plaisir de courir en short et t-shirt, sans multiplier les couches! Quel sentiment de liberté... Pour l'escargote qui a couru tout l'hiver, il y a tout de même un gros changement auquel il n'est pas si facile de s'habituer: y a soudain plein de monde dans les rues et sur ses parcours. Vous riez? Ce n'est pourtant pas rien de voir les chemins soudain envahis de monde. Mais où se terraient donc tous ces gens qu'on n'a pas vus de l'hiver? Y aurait-il une génération spontanée de mecs et de nanas en baskets? Sans parler des promeneurs, VTTistes, j'en passe et des meilleurs. Alors oui, c'est sympa de croise