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Affichage des articles du novembre, 2013

Les jours raccourcissent, les distances aussi

L'ai-je assez décliné sur tous les tons: "Je n'aime pas le court". Cette simple formule a permis au diesel que je suis d'éviter soigneusement les 10 km "trop explosifs!" et de ne surtout pas mettre les pieds sur des courses plus courtes ("déjà qu'il me faut 4 km pour réussir à démarrer..."). C'était sans compter un sale tour joué par un virus qui m'a mise K.O. au fond du lit le jour même de mon objectif d'automne, un semi-marathon. D'habitude, j'aime arriver fin octobre en ayant l'impression d'avoir bien couru et faire une pause ou continuer avec de l'entretien, sans objectif autre que les courses du printemps. D'habitude. Or, privée de "Mon" objectif, il fallait bien que je passe ma frustration sur quelque chose! Et surtout, la fièvre retombée, je me suis retrouvée avec une faim de courses comme jamais. Cette année, j'ai fortement réduit le nombre de participation à des compétition

L'escargote et le molosse

Profitant d'un après-midi de congé, l'escargote se lance dans un petit footing. C'est fou ce qu'on peut croiser comme gens étonnants, par un après-midi de novembre. Un couple de personnes âgées s'engueule au sujet du maniement de la cannes... Trois ados se dépêchent de cacher une cigarette qui, à l'odeur, doit contenir une substance censée faire rire... Et les promeneurs de chiens... promènent Médor. Il arrive souvent que chiens et runners, et surtout propriétaires de chiens et runners, se regardent... en chiens de faïence. Pour ma part, à deux ou trois exceptions près, j'avoue que ça se passe en général assez bien, avec respect et compréhension mutuelle. Bon, je me rappellerai toujours la fois où, dans une forêt, un crétin me voyant venir loin en face de lui, sur un large chemin forestier plat, a lancé le bout de bois pour le toutou droit sur moi: le molosse (car c'en était un) s'est précipité et avant que je ne comprenne ce qui se passait, j

Marathon - de la discipline avant toute chose

"Un marathon peut se décomposer ainsi : 15% de matériel (chaussures) + 30% d'entraînement + 5% d'alimentation et enfin 50% de mental ! Autrement dit, quand on est sur la ligne de départ, il faut partir vainqueur!" Ces mots, lus sur l'excellent blog de Miss Evidence , me laissent songeuse.  D'autant plus qu'elle précise ce qu'il faut entendre par mental: " S'équiper de pensées positives est une bonne philosophie : Je me sens bien, je suis décontracté, le temps est agréable, j'ai envie de réussir, je me suis bien préparé, j'y arriverai, ma tête est libre, j'ai bien profité de courir dans ma forêt verdoyante, etc." Pla-ni-fier son marathon Tout cela est bel et bon mais... est-ce suffisant?  Pour moi, il manque un ingrédient essentiel: et la discipline , dans tout ça? La discipline, c'est d'abord planifier son marathon. Déterminer un objectif (que ce soit terminer en forme ou faire moins de trois heures!) et

Courir dans la montagne - de Liddes à Verbier

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J'aime la montagne et j'aime la course à pied. Courir dans la montagne est donc une évidence,  direz-vous. Eh bien non: les barrières mentales sont sans doute les plus difficiles à abattre. Dans mon esprit, la montagne et la course étaient deux univers étanches et inconciliables! Mon chemin a été celui d'une timide et patiente découverte. Il a d'abord fallu avoir l'idée d'essayer. Puis faire le pas d'oser (chiche que t'es cap'!). Portée par un rêve, j'ai fini par avoir l'audace de m'inscrire à un semi-marathon de montagne, peut-être le plus beau du monde. A mon rythme, et avec un indicible bonheur, j'y suis arrivée! Avec une seule envie, recommencer. Après ça, j'ai beaucoup couru, en plaine. Et beaucoup marché, en montagne. Léger Peu à peu j'ai commencé à troquer, sur certains sentiers, les encombrantes chaussures de marche contre de légères baskets de trail. A courir sur un faux-plat, dans une pente, juste