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Run in Lyon

Les organisateurs me pardonneront ce clin d'oeil au marathon de Lyon! Après quelques semaines sans courir, l'heure de la reprise a sonné. Et c'est par hasard que ça se passe à Lyon. Je découvre un paradis de la course à pied. Que ce soit le long du Rhône, tranquille et à plat, en montant à la Basilique de Fourvière ou à la Croix-Rousse (adeptes de séances d'escaliers, vous serez comblés), ou encore dans un des nombreux parcs... Lyon, c'est le pied. Je n'ai quant à moi fait qu'un footing de reprise, bien modeste, à la tombée du jour. Mais quelle émotion de courir à nouveau, et dans un tel écrin!

10 raisons de courir en novembre

Les jours raccourcissent, il fait plus frais, il pleut/vente/neige (cocher ce qui convient), il fait nuit, je suis fatiguée, les repas de fin d'année s'enchaînent... Et pourtant: voici dix raisons de courir en novembre. 1. Novembre, c'est la saison des corridas, ces courses en ville, à la tombée de la nuit, dans une ambiance du tonnerre. Quel que soit votre chrono, vous êtes une championne ovationnée par la foule en liesse! 2. Il a neigé en montagne: hop, on chausse les baskets de trail et on va faire les fous dans la neige. Avec un peu de chance, on aperçoit une ribambelle d'animaux (attention, selon l'altitude à laquelle vous êtes, il faudra veiller à faire la différence entre un bon chasseur et un mauvais chasseur). 3. Quand les jours raccourcissent, je raccourcis aussi mon kilométrage. Et quand ils rallongent, j'augmente! J'ai dit "je raccourcis", pas "je réduis à zéro". Le plaisir de courir moins longtemps, mais de courir quoi

Savoir renoncer, mais pas tout à fait: un marathon à la maison

Dans la catégorie "tout va de travers", j'ai fait fort, cet automne. Je devais participer à un marathon à l'étranger, à la mi-octobre, avec les copains du club. Et puis la vie, les virus en ont décidé autrement. La sinusite carabinée du siècle, de celles qui te cloue au lit mais qui t'empêche de dormir tellement ça fait mal. Interdiction de prendre l'avion, pas en état d'aligner deux pas... Il a fallu renoncer à ces vacances dont je me réjouissais tant. Les copains partiront sans moi. Alors que je ne tiens pas sur mes jambes, je cherche une raison de ne pas me morfondre, autre que la situation dans le monde. Et j'en trouve une: fin octobre, y a le marathon de Lausanne, à domicile. Et si...? Je m'inscris avant même de tenir debout. C'est d'autant plus osé, comme pari, que je reste plus de deux semaines hors service, avec en guise d'entretien de tout petits footings un peu courus, beaucoup marchés, avant de filer sous la do

Sortie longue

La sortie longue, c'est que du bonheur. Ce soir-là pourtant, je n'ai pas la flamme. Période difficile. Pression, trop de boulot. Trop peu de sommeil. Je suis revenue il y a peu de blessure. Et me voici partie pour la dernière (et seule "vraie") sortie longue d'avant marathon. D'abord 2km d'échauffement, puis je me cale sur mon allure marathon. Jambes lourdes, des soucis plein la tête. Il pleut. Beaucoup de circulation. Ça pue, c'est bruyant. Allez, encore un km. Et encore un. Oh là là à ce rythme, est-ce que le jeu vaut la chandelle? Persévérer ou lever le pied? La forme n'est pas au rendez-vous et la motivation non plus. Au bout de 10 km, ça commence à aller mieux. Dans ma tête aussi. Jambes toujours un peu lourdes. Je bois quelques gorgées d'eau à ma gourde et je décide de faire demi-tour avant cet affreux faux-plat montant qui me décourage. Wrrrraoum les voitures qui m'éclaboussent. Et soudain je m'envole. Etat de grâce

Le sirop à vélo, c'est rigolo

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Les grands suisses qui ont été des petits suisses dans les années 80 du siècle dernier se souviennent des Babibouchettes et du Facteur Hyacinthe, avec son "sirop à vélo, c'est rigolo". Jusqu'ici, le sirop, j'aimais bien. Mais le vélo, j'avais de la peine. A force de vélos volés, emboutis, accidentés, revolés... J'ai fini par renoncer et déclarer que de toutes façons le vélo, ça fait mal au cul. Il faut aussi dire que, lorsque le vélo était mon principal moyen de transport, nous étions rares dans les rues en pente de ma ville. Il y avait peut-être un poil moins de trafic, mais c'était tout aussi dangereux car les voitures n'avaient aucune idée de par quel bout nous prendre. Et pis de toutes façons la route c'est fait pour la voiture, point barre. Depuis, les mentalités ont (quand même) évolué. Et  surtout, les cyclistes sont plus nombreux. C'est même assez marrant de se faire dépasser par un vélo électrique qui grimpe sans peine le raidill

Sierre-Zinal 2014: une escargote au royaume des chamois

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Dès le début de la montée, je sens que quelque chose ne tourne pas rond: des suées, mal au ventre, nausées... Dans la nuit, je m'accroche et je monte bravement. Un pas après l'autre. Une cloche tinte: le premier vient de passer l'oratoire de St-Antoine, dans la montée qui mène à Beauregard, le 1er ravitaillement. Nous sommes partis à 5h00, nous, les touristes. Les champions s'élanceront à 9h30 sur ce parcours de 31 km, 2200 D+, 800 D-. Ils rattraperont d'ailleurs certains d'entre nous, nous les humbles, nous les touristes. Chamois ou escargots, nous avons un point commun: l'amour de la course et de la montagne, la fascination pour une épreuve mythique, Sierre-Zinal, dite la course des cinq 4000. Et, ce 10 août 2014, nous allons tout donner. La veille, arrivée un peu perdue à Sierre, je tombe sur Lexoulex, son homme et une amie. Nous passons une super soirée avant de nous séparer et pour moi d'aller dormir (peu) dans le dortoir prévu par l'org