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Affichage des articles du janvier, 2014

S'entraîner pour un marathon

Rien qu'à voir les plans d'entraînement marathon des magazines spécialisés, je me sens épuisée. Ce sont certainement des plans calibrés pour la réussite, mais à condition de pouvoir soigner la récupération, de n'avoir ni boulot prenant, ni famille, ni vie sociale, ni... Bref: ne faire que ça. Encore faut-il avoir un organisme ultrarésistant et un mental en acier trempé pour s'enquiller les centaines de km prévus. Une rapide enquête autour de moi me montre que la plupart des "populaires" qui pratiquent la course à pied me ressemblent: ils luttent pour maintenir contre vents et marées trois séances d'entraînement par semaine. Ils casent tant bien que mal ces trois séance dans leur agenda, au prix de nombreux sacrifices... mais le plaisir de courir n'a pas de prix. Et ils trouvent que c'est parfois bien fatigant de faire sa sortie longue, d'enchaîner sur un imprévu au boulot, un goûter d'anniversaire et les lessives de la semaine. Alors

Sa majesté la Motiv'

Il y a les jours avec et les jours sans. Les jours "youpie je vais courir" et les jours "bof pas envie/ pas le temps/ le faut-il vraiment". La motivation, puisque c'est d'elle qu'il est question, est une véritable star: on parle d'elle tout le temps, mais elle choisit son moment pour apparaître. En ce soir de janvier, quelle motivation peut être assez puissante pour pousser une escargote, après une loooongue journée de travail intense, à chausser ses baskets pour aller s'entraîner dans la nuit et le froid? Il est tard, il pleut des hallebardes. J'aime bien courir en hiver, mais il y a des limites. Il y a bien ce semi-marathon dans deux mois, mais même avec un entraînement minime, ça devrait passer (à condition de ne pas chercher à faire un temps). Non, la seule, l'unique chose qui pourrait me convaincre de sortir, c'est la perspective d'un marathon de printemps. Course d'obstacles Quelle surprise, il y en a bel et bien

Gaffe en montagne!

La montagne est belle. Parfois dangereuse. Ces derniers jours, le bilan meurtrier des avalanches a suscité tout un tas de débats. Des familles sont en deuils, des projets ont été stoppés nets... Perdre un proche en montagne est une expérience terriblement douloureuse,  ponctuée de "et si". "Et s'il n'était pas sorti?", "Et s' il n'était pas passé par là? " J'aime la neige, j'aime la montagne et j'aime la vie (tout ça dans le désordre). Alors quand le manteau neigeux est aussi merdique (excusez-moi du terme mais c'est comme ça) je ne sors pas car je juge que je n'ai tout simplement pas l'expérience suffisante. Redécouvrir le ski de piste, faire un tour en raquettes en basse altitude, parmi les sapins... Ou chausser ses baskets de course, il y a mille belles choses à faire. Alors, formez-vous, soyez prudents et ne partez pas sans votre DVA, pelle et sonde. Et vérifiez que votre DVA a les batteries suffisamment