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Affichage des articles du octobre, 2014

Savoir renoncer, mais pas tout à fait: un marathon à la maison

Dans la catégorie "tout va de travers", j'ai fait fort, cet automne. Je devais participer à un marathon à l'étranger, à la mi-octobre, avec les copains du club. Et puis la vie, les virus en ont décidé autrement. La sinusite carabinée du siècle, de celles qui te cloue au lit mais qui t'empêche de dormir tellement ça fait mal. Interdiction de prendre l'avion, pas en état d'aligner deux pas... Il a fallu renoncer à ces vacances dont je me réjouissais tant. Les copains partiront sans moi. Alors que je ne tiens pas sur mes jambes, je cherche une raison de ne pas me morfondre, autre que la situation dans le monde. Et j'en trouve une: fin octobre, y a le marathon de Lausanne, à domicile. Et si...? Je m'inscris avant même de tenir debout. C'est d'autant plus osé, comme pari, que je reste plus de deux semaines hors service, avec en guise d'entretien de tout petits footings un peu courus, beaucoup marchés, avant de filer sous la do

Sortie longue

La sortie longue, c'est que du bonheur. Ce soir-là pourtant, je n'ai pas la flamme. Période difficile. Pression, trop de boulot. Trop peu de sommeil. Je suis revenue il y a peu de blessure. Et me voici partie pour la dernière (et seule "vraie") sortie longue d'avant marathon. D'abord 2km d'échauffement, puis je me cale sur mon allure marathon. Jambes lourdes, des soucis plein la tête. Il pleut. Beaucoup de circulation. Ça pue, c'est bruyant. Allez, encore un km. Et encore un. Oh là là à ce rythme, est-ce que le jeu vaut la chandelle? Persévérer ou lever le pied? La forme n'est pas au rendez-vous et la motivation non plus. Au bout de 10 km, ça commence à aller mieux. Dans ma tête aussi. Jambes toujours un peu lourdes. Je bois quelques gorgées d'eau à ma gourde et je décide de faire demi-tour avant cet affreux faux-plat montant qui me décourage. Wrrrraoum les voitures qui m'éclaboussent. Et soudain je m'envole. Etat de grâce