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Affichage des articles du 2015

Programme, objectifs et résolutions

Comme des coureuses d'élite, mes copines ont presque toutes déjà publié leur calendrier 2016. Les courses au programmes, leurs principaux objectifs. Et même, au passage, quelques bonnes résolutions. Et moi? Oh moi... pas réputée pour ma rapidité, je me repose sur mes lauriers. L'Escargote savoure encore cette extraordinaire année 2015 qui l'a vue reprendre la course à pied, faire son 1er cross, faire son meilleur temps sur un 10 km vallonné, sous 55', courir 3 marathons dont un en 4h30 (record perso là aussi) et un autre dans le désert... Merci la vie!  L'an prochain me paraît encore loin... Ce dont je suis assez sûre, c'est que je vais suivre mes envies, à commencer par la montagne et le ski si la neige daigne tomber. Il y aura un très beau trail en juillet  si tout va bien. De la montagne donc et pour le reste, on verra bien. Sûrement des petites courses locales pour voir les copines et les copains, au gré des envies. Et prendre le temps de vivre.

Courir sur le sable 2 - CR marathon Eilat 2015

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J'ai fait un rêve, celui de courir un marathon dans le désert. Et je l'ai réalisé. Mon récit pourrait s'arrêter là.  Sauf que. J'avoue: ces 42,195 km courus fin novembre m'ont passablement sortie de ma zone de confort: thermiquement, je suis plus adaptée au frais, côté course à pied. Il a fait chaud, plus que d'habitude, selon les organisateurs (à moins qu'ils ne disent cela chaque année?). Pas un nuage, ni un souffle d'air, ni d'ombre... "buvez beaucoup" nous a-t-on dit. Il est vrai que les ravitos en eau ont été nombreux.  Découvrir en courant/marchant les merveilles de ce coin de Sinaï, même en crevant de chaud, ça n'a pas de prix. C'est magique et unique. Même avec un peu de souffrance dedans: cela m'a permis aussi d'en apprendre davantage sur moi. Allez, je vous raconte. Y aller La veille, réveil à 3h du matin, direction Tel Aviv. Tout se passe bien jusqu'à ce qu'à Tel Aviv on finisse par

Eté indien (suite et j'espère que ce n'est pas la fin)

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Si ça continue, je vais me mettre à aimer le mois de novembre. Difficile d'imaginer, avec la douceur des température et tout ce ciel bleu, qu'un de mes spots de fartlek et de fractionné sera bientôt recouvert d'une épaisse couche de neige. Les indices s'accumulent pourtant: ce matin-là, le chemin et le paysage étaient blanchis par le gel: attention aux glissades et aux chutes! Autre indice, j'ai reçu mon abonnement annuel de ski de fond. Et c'est précisément sur une de mes pistes de fond préférées que je me retrouve à courir en t-shirt et en shorts à la mi-novembre. N'est-ce pas un luxe magnifique? Winter is coming, mais sous le soleil exactement. En attendant, la saison des rando-courses au-dessus du brouillard bat son plein. Que l'hiver vienne, d'accord. Mais qu'il vienne lentement. On n'est pas pressé. La peuffe En automne, le monde est divisé, dans nos contrées, entre les malheureux, coincés dessous, et les bienheureux, q

Eté indien

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Courir en shorts et t-shirt à manches courtes comme en plein mois de mai. C'est la surprise qu'a réservé ce début de mois de novembre aux coureurs et coureuses de ma région. Alors bien sûr, le manque d'eau se fait sentir pour l'agriculture et il ne faudrait pas que ça dure, cette tempête de beau temps et de douceur. Il n'empêche, on en profite à pleins poumons, de ce soleil qui nous réchauffe avant de plonger pour de vrai dans l'hiver. Quitte à même exagérer un brin. L'autre jour, l'escargote est partie pour une promenade dans les vignes qui s'est transformée en une rando-course d'une quinzaine de kilomètres. Juste comme ça, pour le plaisir. Et le lendemain, rebelotte au stade où ceux qui n'avaient pas revêtu une tenue estivale fondaient littéralement dans leurs collants longs.

Automne flamboyant

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En plaine, c'est la soupe au stratus.   Vite, profiter d'un congé pour prendre ses baskets, un train...   En montagne, l'automne a des allures d'été indien.     Bientôt, la neige peut-être. Et une autre manière de profiter de ce paysage magnifique! Note: photos prises il y a quelques jours

Gérer... l'après

Depuis mars, je m'y prépare. Depuis que j'ai décidé de courir ce marathon dans le désert. A quoi?, me direz-vous? A l'après. Après cette année de course intense... A préparer l'après rêve, le retour à la vie quotidienne à une période où, d'habitude, je cours. Et j'avoue que la course est une ressource en ce moment de l'année où les jours sont si courts et oarfois bien gris. Dès le mois de mars, j'y ai réfléchi, et j'ai écouté mes envies, du moins certaines. Après deux marathons en cinq semaines, ma décision de faire une coupure de trois semaines était irrévocable. J'ai besoin de ce repos, de laisser mon corps et mon esprit profiter d'autre chose. Bien sûr, cela peut être confortable ou rassurant de se jeter dans un nouveau plan, un nouveau défi. Mais à quel prix pour la santé et la vie sociale? Je ne suis pas qu'une marathonienne et je ne veux pas me résumer à cela. Trois semaines de coupure, donc. J'ai le choix de les voir comme un

Un marathon en riant aux éclats - CR Lausanne 2015

C'était bien ton marathon ? Ah oui, qu'est-ce que j'ai ri pour ma 2e participation au Marathon de Lausanne! Allez, je vous raconte : Lausanne, un dimanche matin d'octobre. Au départ, je retrouve des amis, dont un déguisé: un magnifique Mr Propre, y compris la boucle d'oreille. Mais en plus, ce fada porte un seau et un balai-brosse ! Rien que pour ça, il mérite d'entrer dans le Livre des Records : se taper 42,195 km avec un seau dans une main et un balai-brosse dans l'autre. Oui, il l'a fait. Nous voici sur la ligne de départ, sagement calés au fond de notre bloc. Pour moi c'est la première fois que je me prépare à courir « en groupe » (du moins un bout) et je m'en fais une fête. D'ailleurs c'est une fête ! Départ tranquille et en déconnant à pleins tubes. Quelques dizaines de mètres après le départ, on s'arrête déjà pour prendre la pause devant l'objectif d'une copine qui fait les 10 km. On rigole beaucoup et Mr Propre e

Relâchement...au pied de la lettre

Jamais semaine n'a mieux porté son nom, en ce qui me concerne. Je veux parler de la semaine dite "de relâchement" avant le marathon. Comme disent les enregistrements de relaxation, "vous êtes totalement relâchée". La preuve en 15 points: 1) je rigole pour n'importe quoi et passe des tests idiots sur facebook: "quel personnage de BD es-tu?" (J'vous l'dirai pas, c'est ma sphère privée) 2) ce panettone aux raisins, j'y ai droit. Ça fait partie de la charge glucidique. Le chocolat noir, c'est un antioxydant. OK, pédale douce sur le café. Le thé vert, on peut? Si? Non? Garçon, une bière! 3) incroyable, j'ai terminé mon entraînement avant 23h. Direction le canapé, mais où ai-je donc mis la télécommande depuis y a 6 mois... allez un épisode de Downton Abbey. Et puis deux. Oh pis zut, finalement ce sera Game of Throne. 4) Faut vraiment que je me calme, question sport. Ouh là là mes fenêtres sont dans un état! ... Quatre heures p

Le marathon, quelle école!

Cher Marathon,  Tu m'apportes plein de bonnes choses et comme je suis loin d'être au bout de mes belles découvertes,  je voudrais te dire merci d'être entré dans ma vie. Tu es arrivé un peu par hasard... mais ce n'est pas par hasard que tu restes à mes côtés. Tu m'as appris la confiance: Après quatre marathons et à la veille d'un cinquième, je sais... que je peux le faire. Je sais aussi que j'ai du plaisir à courir; que, passés les premières centaines de mètres du départ, j'ai tendance à ronchonner et à m'ennuyer jusqu'au 10e kil, et qu'après c'est que du plaisir (sauf quand tu te prends un vent de face à décorner les boeufs sur les 14 derniers kils). J'ai appris à gérer la douleur si elle apparaît, d'éventuels aléas de santé... et à chaque fois, cette distance reste une merveilleuse découverte. Tu m'as appris la discipline: Tu m'as appris à mettre au point un plan d'action et à le dérouler. Depuis

Toujours plus léger? Pas si sûre

J'ai des nouveaux bâtons de trail. Et je ne les quitte quasi plus depuis que je les ai essayés sur un parcours d'un peu moins de 25 bornes, 1500 mètres de dénivelée, accidenté à souhait, gras, instable, j'en passe et des meilleures. C'est même la première fois que j'utilise les bâtons à la DESCENTE (mais oui, Madame!). Et c'est aussi la première fois que j'ai des courbatures aux bras après une rando. Ces merveilles qui m'ont séduite attaquent parfaitement le terrain, sont d'une stabilité à toute épreuve malgré le fait qu'elles soient télescopiques, solides, d'un superbe bleu turquoise évoquant les mers du Sud et... en alu. Oui vous avez bien lu: en alu et pas en carbone! Alors oui, elles pèsent un peu plus que anciens bâton en carbone, mais pour un prix deux fois plus doux. Bonus, je peux les utiliser toute l'année car leur poignée en fait aussi de formidables bâtons de ski. De l'alu, donc. Incroyable mais vrai, alors qu'on no

En randonnée sur un trail (reconnaissance en 3 jours de la Traversée La Fouly - Verbier du Trail VSB)

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En montagne, je n'ai jamais "couru" plus de 31 km (c'est plutôt de la rando course, à mon niveau). Et voilà qu'en juillet 2016, je vise la Traversée du Trail Verbier - Saint-Bernard: 61 km, 4000 m de dénivelée. Pour moi, c'est costaud, très costaud. Je n'épiloguerai pas sur les raisons qui m'ont poussée à m'inscrire et à tenter cette première: le goût du défi sûrement, la curiosité de voir ce que ça fait de s'aligner sur un truc pareil et... le fait que j'aime infiniment cette région. Pour aller voir le parcours de plus près, pour mieux me projeter dedans mais aussi pour mieux évaluer les difficultés, j'ai fait une reconnaissance en trois jours cet été, en mode randonnée. C'est triché: toute la neige avait fondu. Jour 1 La Fouly - Bourg-St-Pierre Curieusement, c'est le premier jour que j'ai eu le plus de doutes, et sur un parcours que je connaissais déjà. Le point faible de mon mental, c'est le début, les premiers

Lettre à une coureuse

Chère coureuse, Nous nous sommes croisées sur une course récemment et j'aimerais te redire le respect, l'admiration que j'ai pour toi. C'était une course caritative, en boucles. En tout, le parcours faisait 10 km. Tu courais à côté d'un gars qui avait, accroché à son sac à dos, un balai. Tu étais magnifique car tu donnais tout. On te voyait presque à bout de force, rouge, haletante et les traits marqués. Pourtant tu t'accrochais, tu y allais, un pas après l'autre, soutenant le rythme, de toute ta volonté. Les écouteurs vissés aux oreilles, tendue vers l'effort. Les as-tu seulement entendus, nos encouragements? Tu l'as fait, ce 10 km. Tu as franchi la ligne d'arrivée. Oui, tu étais la dernière. Et alors? Tu as eu le courage de t'inscrire à une course, probablement ta première, car ta foulée menue,  ta manière de bouger et tes amples vêtements dissimulant tes rondeurs m'ont fait déduire que tu étais débutante. Tu as eu le c

Un "Jouissant trail" qui trompe énormément - CR du petit parcours Eiger Trail, 18.07.2015

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 A la demande générale (et d'Etienne en particulier), un petit souvenir de l'été! Trois semaines après avoir perdu zéro à un contre un caillou et avoir gardé en souvenir une entorse à la cheville... j'avais le petit parcours de l'Eiger Trail à mon programme. J'avais tellement aimé cette course en 2014 que j'avais décidé d'y retourner, juste pour le plaisir et en mode "sortie longue". Les organisateurs alémaniques ayant cru bon d'intituler cette course de 16 km (qui en fait 18 en réalité, mais c'est une autre histoire) le "Jouissant Trail", cela a beaucoup inspiré mes amies dans la rubrique "gags désopilants" et autres gaudrioles durant les mois qui ont précédé la course. Je me demande même si ce n'est pas le nom qui a poussé certaines d'entre elles à s'inscrire! Toujours est-il que la veille, ça ne s'annonce ni jouissif, ni jouissant. La canicule a fait doubler ma cheville de volume et ça fait ficht

Retour en ville

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Ça y est, je suis de retour en ville. A moi les entraînements urbains et périurbains. Sauf que. J'ai un mal fou à retrouver le bitume. C'est facile... mais qu'est-ce que c'est dur! Y a des montées, des descentes... mais. Où sont passés les ravitos de framboises, myrtilles, fraises des bois et champignons? Où est passé le grand silence humide, frais et ouaté du brouillard, permettant de surprendre un chevreuil? Où est passé ce chamois qui me regardait descendre d'un air attentif et un poil inquiet? Et ces marmottes jouant sous la pluie? Et le majestueux éperviers? Où sont ces abruptes pentes de terre et de cailloux, là où les arbres ne poussent plus? Et ces sentiers qui courent le long des coteaux herbeux?  Au fond de moi. Toutes ces merveilles sont en moi. Plus je goûte à la montagne et moins je peux me passer d'elle. Bonne rentrée! Et vive la course à pied.

Abandonner

Il a fallu que plusieurs de mes amis et connaissances abandonnent sur des courses pour que je décide de me confronter à mon abandon sur un semi marathon de montagne en juin dernier, sur blessure. Des experts te diront "oui mais l'abandon sur blessure c'est moins dur car c'est inéluctable." Ben c'est pas si simple que ça. Au moment où le ligament de ma cheville a fait crac, je me suis quand même dit, une fraction de seconde: "allez, il reste 6 kil. Sur la douleur tu peux le faire." Puis j'ai CHOISI consciemment de ne pas abîmer mon articulation davantage. J'aurais pu choisir d'aller au bout coûte que coûte. Qu'est-ce que ça m'aurait apporté? Un tshirt de finisher? Au prix de quelle souffrance? Bien sûr que je me félicite de ma décision. L'entorse se remet bien et j'ai sauvé mon été. N'empêche: abandonner n'est pas facile et ça suppose ensuite de "digérer" tout ça. Sur le moment, j'ai eu l'impres

L'aventure à la porte de chez soi

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Ce soir-là de fin des semaine, je devais partir passer la nuit en montagne,  me levant (très) tôt le lendemain pour aller encourager  une copine sur un trail. Bon, mais comment y aller? Voiture, au risque de devoir revenir sur mes pas pour la rechercher (la voiture qui accourt quand on la siffle n'ayant pas encore été commercialisée)? Transports publics (existants,  mais rares)?  Et... soudain surgit l'idée toute simple, grain de folie après une semaine chargée: si je montais à pieds?! Aussitôt pensé,  aussitôt fait, frontale dans le sac. J'ai profité des couleurs du soir, aperçu des bêtes,  respiré les parfums des prés et des forêts... Quelques heures plus tard, le fardeau de la semaine était envolé.

Les traileurs, ces drôles de bêtes

La presse spécialisée dans la montagne de mon pays (la Suisse), semble avoir découvert l'existence d'une nouvelle tribu: les traileurs. Bien sûr, celles et ceux qui crapahutent dans les montagnes savent que le trail n'est pas nouveau. L'engouement pour ce sport l'est peut-être davantage... Mais l'essentiel n'est pas là. Comme beaucoup de gens qui aiment la montagne, je fais partie du Club alpin. Férue de randonnée, je pousse le vice jusqu'à être membre de Suisse Rando aussi (et ses célèbres panneaux jaunes). On peut me rencontrer en montagne, encombrée d'un lourd sac à dos, sanglée dans un harnais avec plein de quincaillerie qui fait "schgling schgling", encordée, chaussée de crampons, montant avec lenteur, prudence (et souvent difficulté) un névé gelé, en plantant le manche de mon piolet. Vous pourrez croiser la même personne, un peu plus bas dans la montagne, avec toujours le même sac à dos, mais sans crampons ni piolets, et si vous r

Après le marathon, les "vacances"

C'est un rituel: après le marathon, je fais une coupure: pas de course pendant 2 semaines. Ou 3. Même si j'ai envie de courir. Surtout si j'ai envie de courir. Peut-être parce que y a pas que ça dans la vie. Aussi pour éviter d'associer la coupure avec la blessure ou la maladie: je sais aussi m'arrêter quand tout va bien. Et c'est sûrement aussi un moyen que j'ai trouvé pour revenir avec d'autant plus de plaisir à la course à pied. Il y a d'abord cette vague de bonheur de l'après marathon. Une semaine après, j'étais encore en apesanteur. Le bonheur de l'avoir fait, sans doute, mais pas seulement. L'ivresse surtout de courir dans de magnifiques paysages. Les sensations. Un marathon c'est une poignée km qui grincent pour des dizaines d'autres de bonheur et de légèreté. C'est aussi l'accomplissement après ces heures d'entraînement par tous les temps, dans la nuit, le froid, la pluie...  trop tôt le matin et trop tard

Courir contre le vent - CR Edimbourg 2015

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Dire qu'on couru 26 miles, ça paraît moins long que 42, 195 km. Et pourtant c'est rigoureusement la même distance. Comme quoi, le marathon, c'est dans la tête.  Ce marathon, voilà longtemps que j'en rêvais. Il y a plusieurs années que nous nous étions dit, M. Escargot et moi, que je courrais à Edimbourg pour mes 40 ans. Pourtant cet hiver, après quelques ennuis de santé, la perspective de courir un marathon me paraissait bien improbable car je peinais à aligner deux pas. C'est pourquoi j'aime bien la citation ci-dessous: "Il y a des jours où vous ne vous pensez pas capable de courir un marathon. Vous saurez durant tout le reste de votre vie que vous en avez couru un". Eh bien oui, j'en ai donc couru quatre avec celui-ci. La veille, il a fait un temps splendide pour les 10, 5 km et les courses des enfants. Je n'ai d'ailleurs pas résisté à aller me faire une petite demi-heure dans la lande, sur Artus Seat, le siège d'

Kilian et moi

Courir, ce n'est pas donné à tout le monde. Je viens d'une famille où les coureurs à pied (et les sportifs en général) étaient considérés comme "sonnés" ou "roillés". Comprenez: marteau, fada, taré. Ceci expliquant peut-être cela, ma famille n'avait absolument rien pour faire du sport, avec une tendance certaine à l'embonpoint, entre autres paramètres de base. Eh oui, il y a ceux qui gagnent à la loterie génétique, comme Kilian Jornet, et il y a les autres, ceux qui héritent du ticket "merci d'avoir joué". A l'école, l'épreuve d'endurance s'apparentait à une sorte de torture. Il fallait courir le plus vite possible le long d'un circuit donné, en se faisant houspiller par le prof. Rétrospectivement, je constate qu'en fait... je n'ai jamais couru en endurance à l'école. On m'aurait dit qu'il était possible de courir en parfaite aisance respiratoire, j'aurais cru à une blague. Bref, je détestai