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Affichage des articles du mars, 2015

A bout de souffle: CR de mon Kerzerslauf 2015

Pile deux mois avant la Course de Chiètres, ou Kerzerslauf, je me suis enfin, cette fois pour de bon, remise à courir. Cette vraie reprise avait été précédée en décembre d'un début de reprise, me permettant d'alterner marche et course, avant d'être stoppée nette par des ennuis de santé . Fin janvier, je n'en mène pas large: absence de souffle (impossible de monter un étage à pied), batterie d'examens médicaux, moral dans les chaussettes... Je me remets à courir parce qu'en théorie je sais que ça me fait du bien, mais ce recommencement est éprouvant. Le 22 janvier, mon carnet d'entraînement indique un échauffement marche de 25', suivi de 4x5' course à... 6,5 km/h, entrecoupés d'une minute marche.  Et puis les copines m'ont secouées lorsque j'ai parlé de venir les encourager au Kerzerslauf, le 21 mars: "c'est dans deux mois, tu seras sur pied et en forme!". Vous n'allez pas me croire, mais deux mois pl

Les mémères du stade

Ça faisait longtemps. J'ai remis les pieds sur une piste de course. Comme j'avais des séries à faire, je me suis dit que c'était l'occasion. Le stade était désert, en ce matin de semaine. Voilà qui s'annonçait bien!  Je commence mes séries. Tout se passe au mieux. Un gars plus rapide débarque. On ne se gêne pas. Un autre, plus lent, prend le couloir à l'extérieur.  Et puis je dois avoir la berlue quand j'évite, à la fin d'un 1000 mètres, deux filles en train de jogguer en papotant dans les couloirs 2 et 3! J'ai d'autant cru à une vision que lorsque j'ai voulu leur dire gentiment, pendant mon temps de récup, que les plus lents se mettent à l'extérieur, elles avaient disparu. Au tour de piste, elles étaient de retour, se traînant et papotant. "Y a assez de place," ont-elles répondu au gars qui demandait le couloir. Les bras m'en sont tombés.  J'habite dans un coin où il existe mille possibilités de jogger

Pieds nus

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J'aime courir pieds nus, c'est un de mes vices cachés. Sauf qu'en hiver, c'est tout sauf évident, ce genre de petit plaisir. Brrr l'herbe mouillée et glacée, glagla la piste qui paraissait sèche et ensoleillée. Où l'on découvre qu'être et paraître sont deux états distincts. L'automne dernier, après une entorse, mon physio (kiné pour les voisins et voisines d'outre-Jura), m'a precrit de petits entraînements à pieds nus pour "réveiller" mes terminaisons nerveuses toutes raplapla. J'ai profité d'un mois de septembre clément pour m'éclater dans l'herbe à coups de bonds, de rebonds et d'accélérations. C'était tellement ludique, tellement bon pour la mobilité du pied et exigeant pour la musculature que j'ai noté pour plus tard: "exercices à pratiquer régulièrement." Puis l'hiver est venu. Et j'ai rangé mes pieds sous des couches et des couches de chaussettes, protégés par d'épaisses s