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Affichage des articles du avril, 2015

CR Traîne-Savates 2015: 10 km et quelques de bonheur

Les courses de 10 km, c'est trop court et ça va trop vite pour le diesel que je suis. Donc d'habitude, j'ai horreur de ça. Eh bien je viens d'en faire une qui m'a fait changer d'avis! C'est la très jolie course des Traîne-Savates à Cheseaux (canton de Vaud, Suisse), entre champs et forêts, qui fait en réalité environ 10,3 km. Peut-être que j'aime cette course parce que j'ai l'impression de connaître toute la liste de départ :-D. La plupart sont des coureurs régionaux qui viennent se tester avant les 20 km de Lausanne ou simplement profiter de ce rendez-vous à la fois beau et sympathique. Question préparation, ma semaine a été professionnellement chargée. J'ai fait deux courtes sorties, dont du fractionné court (10x40''-30'') le jeudi soir pour me rendre les jambes, et une sortie à vélo en endurance le mercredi. Je me réveille le samedi avec une irrépressible envie de courir, mais d'abord il y a les courses et la lessive,

Courir sur la sable (épisode 1)

C'est l'histoire d'une fille qui se tricote des rêves fous, catégorie pas raisonnable. Elle a connu l'appel des sommets, celui des profondeurs, du marathon, des parois... et même celui de son canapé. L'appel du désert, elle y avait échappé jusqu'ici. Que s'est-il passé alors, début mars 2015, pour qu'elle flashe, en transe, à lecture d'une lettre de nouvelles qui mentionnait un marathon là-bas, près de la Mer Rouge? Honnêtement, je n'en sais rien. L'explication la plus plausible est que c'est arrivé synchro avec une grosse contrariété. La porte qui s'est ouverte sur le rêve et l'adrénaline m'ont sûrement fait beaucoup de bien à ce moment-là. Il y a peut-être aussi l'influence d'un ami (Nono si tu m'entends): à force d'entendre parler du Marathon des Sables... D'abord, je me suis dit que ce n'était pas possible, que je n'étais pas cap et que c'était de la folie. Courir un marath

Cours comme tu aimes

Dans mon carnet d'entraînement, j'ai relu un texte écrit il y a quelques mois. J'étais alors convalescente et j'ai vécu un curieux phénomène: c'était comme si la faiblesse du corps faisait sauter quelques limites mentales. Voici ce que j'avais écrit: 1) Cours comme tu aimes, autant que tu l'aimes 2) Fais-toi confiance 3) Fais péter les barrières 4) Teste, expérimente et si tu te plantes, car tu en as le droit, tu sauras en tirer les leçons 5) tu n'es pas obligée de te mesurer aux autres 6) tu cours 21 km parce que c'est "raisonnable". Si tu as envie de te faire une sortie à 40 km, vas-y 7) prends du plaisir, vis l'instant Et j'en rajoute une: prends soin de ton corps, écoute-le, il te le rendra. Reprendre la course à pied m'a demandé beaucoup de patience et d'humilité. Cela a été dur, même en y allant progressivement et en alternant marche et course. Pour la première fois de ma vie, constatant à quel poi

Les doigts dans la mélasse

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Mééélass'  Quand je mets les doigts dans  La méééélass' J'en ai jusqu'au cou Et ça me plaît beaucoup... http://www.deezer.com/album/7105716   Est-ce une réminiscence de cette chanson de mon enfance, signée Henri Dès? La mélasse, j'adore. Et ce serait dommage de croire qu'à l'image d'une marque de biscuits industriels, cette pâte sucrée et collante n'est "que pour les enfants". Ce "résidu" de la canne à sucre est en effet une alliée pour les sportifs. Réputée riche en oligo-éléments (magnésieum, fer, manganèse, cuivre, potassium, j'en passe et des meilleurs), la mélasse a de quoi séduire les sportifs d'endurance. A condition d'aimer son goût qui rappelle la réglisse. Attention, ça colle :-) Je l'utilise pour faire des gels et boisson d'effort. Slurp! Une recette, par exemple: - 1 cuillère à café de mélasse - 250 cl d'eau (y délayer la mélasse) - une toute petite pincée de sel. C&

Que la montagne est belle!

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Dans deux mois, je cours un marathon sur route. Et pourtant, j'ai la tête dans la montagne et dans la neige. La route, ça me plaît en vélo, quand il ne vente pas trop, mais j'avoue avoir du mal à chausser mes baskets pour manger du bitume. La faute, peut-être, à une neige venue très tard recouvrir les sommets. Mais quand vous voyez cela, comment voulez-vous rester en plaine? Le sacro-saint plan marathon prend alors une allure nouvelle, option "entraînement croisé": des séances de footing se transforment en rando légères, skis ou raquettes au pied. Des sorties longues en endurance douce me permettent d'assouvir l'appel de la montagne. Vous savez quoi? Sur ce marathon-là, je ne ferai sans doute pas une performance chronométrique. Mais lorsque je serai dans le dur, passé le 30e ou le 35e km, je repenserai à ces images de grand beau temps dans la montagne. Et je sais qu'alors ils me pousseront en avant, ces souvenirs de sommets majestueux, l'odeur

Gainer à perdre la raison

Une étrange frénésie a saisi mes copines de course. Elles se sont mises à faire la planche, à se chronométrer, à tenir en équilibre sur un bras, puis sur l'autre, à faire des ponts et demi-ponts. D'abord ça m'a amusée. J'ai observé le phénomène en rigolant. Des abdos j'en fais (un peu), depuis longtemps. Des étirements aussi, depuis moins longtemps. Mais du gainage, pffffff! C'est tellement chiant! Et puis, cédant à l'effet de mode et d'entraînement, j'ai commencé à en faire un tout petit peu, une fois par semaine. Mes copines tenaient une minute trente tandis que j'arrivais très difficilement les 30 secondes. Dur, dur! De défis sympas en autres défis sympas, j'ai commencé à faire ces exercices plus régulièrement, trois fois par semaine. Et je me suis sentie plus tonique, plus à l'aise en descente. Le gainage, finalement, c'est sympa! Et pour aller plus loin, jetez un oeil à: http://runners.fr/gainage-combien-de-temps