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Affichage des articles du mai, 2015

Kilian et moi

Courir, ce n'est pas donné à tout le monde. Je viens d'une famille où les coureurs à pied (et les sportifs en général) étaient considérés comme "sonnés" ou "roillés". Comprenez: marteau, fada, taré. Ceci expliquant peut-être cela, ma famille n'avait absolument rien pour faire du sport, avec une tendance certaine à l'embonpoint, entre autres paramètres de base. Eh oui, il y a ceux qui gagnent à la loterie génétique, comme Kilian Jornet, et il y a les autres, ceux qui héritent du ticket "merci d'avoir joué". A l'école, l'épreuve d'endurance s'apparentait à une sorte de torture. Il fallait courir le plus vite possible le long d'un circuit donné, en se faisant houspiller par le prof. Rétrospectivement, je constate qu'en fait... je n'ai jamais couru en endurance à l'école. On m'aurait dit qu'il était possible de courir en parfaite aisance respiratoire, j'aurais cru à une blague. Bref, je détestai

Vélorution

A force de faire des tours et d'élargir mes tours, j'y ai pris goût, au vélo. De plus en plus de kils, de plus en plus de côtes, de plus en plus de paysages découverts... tout ça sur un ex-VTT. Je m'explique: vous prenez un cadre (acier bien sûr), fourche et deux trois éléments d'origine d'un vieux VTT Besson. Vous customisez ça avec un zest de ville (les pneus, vous enlevez aussi tout amorti) et vous lancez ça dans la circulation. Les changements de vitesse, tout ce que je peux vous dire, c'est que ce n'est pas du Shimano.  Dans une ville en pente comme la mienne, cet hybride donne un bon vélo urbain, pour des courts trajets qui montent et qui descendent. Pour faire de la route, en revanche, c'est un peu comme courir en chaussures à clous. Y a mieux, mais c'est plus cher.  Comme je revenais de plus en plus fracassées de tours cyclistes de plus en plus longs, avec les lombaires en compote et les muscles fessiers harassés... Et puis une petit