Articles

Affichage des articles du novembre, 2015

Courir sur le sable 2 - CR marathon Eilat 2015

Image
J'ai fait un rêve, celui de courir un marathon dans le désert. Et je l'ai réalisé. Mon récit pourrait s'arrêter là.  Sauf que. J'avoue: ces 42,195 km courus fin novembre m'ont passablement sortie de ma zone de confort: thermiquement, je suis plus adaptée au frais, côté course à pied. Il a fait chaud, plus que d'habitude, selon les organisateurs (à moins qu'ils ne disent cela chaque année?). Pas un nuage, ni un souffle d'air, ni d'ombre... "buvez beaucoup" nous a-t-on dit. Il est vrai que les ravitos en eau ont été nombreux.  Découvrir en courant/marchant les merveilles de ce coin de Sinaï, même en crevant de chaud, ça n'a pas de prix. C'est magique et unique. Même avec un peu de souffrance dedans: cela m'a permis aussi d'en apprendre davantage sur moi. Allez, je vous raconte. Y aller La veille, réveil à 3h du matin, direction Tel Aviv. Tout se passe bien jusqu'à ce qu'à Tel Aviv on finisse par

Eté indien (suite et j'espère que ce n'est pas la fin)

Image
Si ça continue, je vais me mettre à aimer le mois de novembre. Difficile d'imaginer, avec la douceur des température et tout ce ciel bleu, qu'un de mes spots de fartlek et de fractionné sera bientôt recouvert d'une épaisse couche de neige. Les indices s'accumulent pourtant: ce matin-là, le chemin et le paysage étaient blanchis par le gel: attention aux glissades et aux chutes! Autre indice, j'ai reçu mon abonnement annuel de ski de fond. Et c'est précisément sur une de mes pistes de fond préférées que je me retrouve à courir en t-shirt et en shorts à la mi-novembre. N'est-ce pas un luxe magnifique? Winter is coming, mais sous le soleil exactement. En attendant, la saison des rando-courses au-dessus du brouillard bat son plein. Que l'hiver vienne, d'accord. Mais qu'il vienne lentement. On n'est pas pressé. La peuffe En automne, le monde est divisé, dans nos contrées, entre les malheureux, coincés dessous, et les bienheureux, q

Eté indien

Image
Courir en shorts et t-shirt à manches courtes comme en plein mois de mai. C'est la surprise qu'a réservé ce début de mois de novembre aux coureurs et coureuses de ma région. Alors bien sûr, le manque d'eau se fait sentir pour l'agriculture et il ne faudrait pas que ça dure, cette tempête de beau temps et de douceur. Il n'empêche, on en profite à pleins poumons, de ce soleil qui nous réchauffe avant de plonger pour de vrai dans l'hiver. Quitte à même exagérer un brin. L'autre jour, l'escargote est partie pour une promenade dans les vignes qui s'est transformée en une rando-course d'une quinzaine de kilomètres. Juste comme ça, pour le plaisir. Et le lendemain, rebelotte au stade où ceux qui n'avaient pas revêtu une tenue estivale fondaient littéralement dans leurs collants longs.

Automne flamboyant

Image
En plaine, c'est la soupe au stratus.   Vite, profiter d'un congé pour prendre ses baskets, un train...   En montagne, l'automne a des allures d'été indien.     Bientôt, la neige peut-être. Et une autre manière de profiter de ce paysage magnifique! Note: photos prises il y a quelques jours

Gérer... l'après

Depuis mars, je m'y prépare. Depuis que j'ai décidé de courir ce marathon dans le désert. A quoi?, me direz-vous? A l'après. Après cette année de course intense... A préparer l'après rêve, le retour à la vie quotidienne à une période où, d'habitude, je cours. Et j'avoue que la course est une ressource en ce moment de l'année où les jours sont si courts et oarfois bien gris. Dès le mois de mars, j'y ai réfléchi, et j'ai écouté mes envies, du moins certaines. Après deux marathons en cinq semaines, ma décision de faire une coupure de trois semaines était irrévocable. J'ai besoin de ce repos, de laisser mon corps et mon esprit profiter d'autre chose. Bien sûr, cela peut être confortable ou rassurant de se jeter dans un nouveau plan, un nouveau défi. Mais à quel prix pour la santé et la vie sociale? Je ne suis pas qu'une marathonienne et je ne veux pas me résumer à cela. Trois semaines de coupure, donc. J'ai le choix de les voir comme un