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Affichage des articles du juillet, 2016

Le triathlon, c'est comme les chips - CR Triathlon du Val-de-Ruz

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Assise dans le vestiaire en béton brut d'une piscine en plein air, je pèle de froid. Le parc à vélos a fermé à 13h15 et j'ai jusqu'à 14h56 et des poussières à poireauter avant mon départ. Je me demande ce que je fous là et ce qui me pousse à rester au lieu d'aller rendre ma puce. En ce 2 juillet, le vent souffle avec force, les nuages sont bas et il fait frrrroid! Un froid de canard sur ces hauteurs du canton de Neuchâtel. Le froid m'a saisie en sortant de la gare tout à l'heure et ça ne s'est pas amélioré dans la descente pour rejoindre le lieux des festivités, le vent me déportant dans la descente. Malgré les manchons, malgré tout ça... en fait, j'aurais dû prendre une doudoune. Tout avait pourtant bien commencé. Chez moi, il faisait doux. Dans le train, je tombe sur un ami à la vaste culture et dont la conversation m'enchante. Le trajet passe en un éclair. Et puis soudain, il faut descendre. Le froid me saisit, le vent est violent. Il fau

Non sportif, mêle-toi de ce qui te regarde

Ces derniers temps, c'est un festival: "Mais ça fait longtemps que tu fais AUTANT de spooooort?" (sous-entendu: "trop") et autres "Quoi? Tu vas encore courir?", alors que justement, du sport j'en fais moins et que j'ai divisé par trois mon volume kilométrique en course à pied. Le pompon, ça a été la question: "Mais t'as vraiment besoin de tant de sport?" A quoi j'ai répondu: "Et toi, de tant de culture?", laissant la personne plantée là. Elle n'a même pas eu le temps de me dire que "c'est pas la même chose!" Il ne vient à l'idée de personne de s'inquiéter de ce qu'autrui passe toutes ses soirées de libre au cinéma: c'est un cinéphile. Rentre deux soirs de suite du boulot à vélo, on viendra te parler de ta santé mentale. Alors oui, je vais au théâtre, pas trop au cinéma car ça m'endort, écouter des concerts... et il  m'arrive d'aller à l'opéra. Alors oui, ma vie est

Courir, mais pas que

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J'aime la course à pied, ce n'est pas un scoop. La course m'a offert d'immense joies, l'ivresse de courir dans des paysages extraordinaires, des amitiés, des défis et une meilleure connaissance de mes capacités. Entre autres joies! Elle m'en offre encore, d'ailleurs, comme ce footing à l'aube, l'autre jour, dans une ambiance de début d'été et de grand beau temps, au bord du lac. Et voilà que je me mets à faire des infidélités à ma passion. Contrainte et forcée, d'abord, pour cause de blessure. C'est vrai que j'ai bien cru que c'était la fin du monde lorsqu'on m'a expliqué que la course en montagne, c'était terminé pour un moment. Moi qui regardais comme des extraterrestres ces drôles de zèbres qui courent un peu mais qui font AUTRE CHOSE (il y a vraiment des gens bizarres sur terre), j'ai, du bout du gros orteil, commencé à rejoindre leurs rangs. Comme le battement d'ailes du papillon qui finit par provo