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Affichage des articles du septembre, 2016

Merveilleux jour de fin septembre

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Une petite rando facile par un jour de grand beau temps, dans la verdoyante Gruyère.  Le parcours Départ de "Gruyères-Gare" (Plan-Francey), montée à la petite ville historique de Gruyères, redescente direction Broc (et sa célèbre fabrique de chocolat), en passant par un superbe pont couvert (historique) sur la Jogne, poursuite en direction de Bulle à travers un agréable parcours en forêt. Environ 10 km de balade tranquille, compter 2 heures si on est bon marcheur. Le ravito Note pour les gourmands: il existe un petit atelier de fabrication artisanale du Chocolat à Gruyères: conchage à l'ancienne (et on peut voir la fameuse, conche, la cuve où le chocolat est travaillé. Vente sur place de délicieuses tablettes de chocolat, entre autres merveilles. Gruyères n'est pas seulement la capitale du célèbre fromage à pâte dure, mais aussi de la double crème. Qu'on vous sert ici avec... le café!

La pression, je ne la subis pas, je la bois

Conversation dans un vestiaire, avant une course populaire, entre trois générations de femmes (allez, deux générations et demi). - Ah comme ça fait du bien de courir sans la pression du podium, s'écrie la plus âgée, qui fut une sacrée championne. Avant je me rendais malade d'inquiétude, pousuit-elle: que faut-il manger avant la course et quand pour avoir assez d'énergie mais pas mal au ventre? Suis-je en forme? Et les autres? Et si je n'étais pas sur le podium? Quelle catastrophe! Maintenant, je viens courir parce qu'il fait beau et que je sais que je vais rencontrer des gens sympas. - La pression du podium, connais pas, dit la quarantenaire. J'ai assez de pression au boulot, a la maison, alors je cours pour le plaisir et pour décompresser. J'aime bien l'énergie positive qu'il y a dans les courses. - Moi la pression, ça me motive, réplique la jeune athlète de 20 ans. Pour moi c'est positif, je veux me dépasser! A chacune sa pression et sa man

Chère voiture bleue (lettre ouverte d'une cycliste)

Chère voiture bleue, Je t'écris à toi car je n'ai pas vu qui te conduisait. Un homme? Une femme? Peu importe. De mon vélo, je ne t'identifie que comme "voiture". Et une voiture, en soi, ce n'est pas agressif. C'est quatre roues, un moteur et une carrosserie. A l'inverse, un vélo ça n'existe pas en tant que tel. Il y a toujours un connard de cycliste dessus, ou une connasse de cycliste. Tout à l'heure, toi et moi montions une rue, chacune à notre place sur la chaussée. Comme souvent lorsqu'il s'agit de voiture, tu as dû ralentir à cause de la voiture qui te précédait, tandis que je passais à côté de toi, certes à ta droite, mais relativement lentement dans cette rue en pente. C'est alors que sans faire usage de tes beaux rétroviseurs, tu as soudain serré à droite et as commencé à bifurquer sur un chemin aussi secondaire que transversal, par ailleurs assorti d'un joli panneau rond blanc encerclé de rouge. Nous nous sommes raté