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Affichage des articles du octobre, 2016

10 ans que je cours!

Voilà 10 ans que j'épinglais mon premier dossard. Cela s'appelait le Quart de Marathon de Lausanne, soit un peu plus de 10 km. La distance me paraissait incroyablement longue, à l'époque. Dix ans plus tard, je ronchonnais, à l'heure de m'inscrire, de ne pouvoir faire "que" 10 kils et pas le Marathon ou le Semi! Eh oui, il arrive qu'on change... Bon, je ne me suis pas mise à courir tout d'un coup, comme par magie. Il m'arrivait de faire un footing. Cela me prenait, disons, une ou deux fois par mois, d'avril à novembre. Et puis je me suis lancé le défi de faire ce fameux quart de marathon. A l'époque, j'avais des horaires impossibles et j'avais accumulé le stress et les kilos qui vont avec ce style de vie frénétique mais sédentaire. Je m'étais remise à trottiner pour être capable de m'aligner sur un match de foot inter-entreprises. Depuis, j'ai arrêté le foot.  Trottiner, ça me faisait du bien. Mon homme avait

Courir de nuit

Tout à l'heure en voyant l'aube arriver et en entendant la ville s'éveiller, j'en venais presque à regretter que la nuit - et ma course - ne continuent pas infiniment. Dans cette montée qui me ramenait chez moi, je me suis mise à rêver d'un marathon de nuit. Longtemps, pourtant, j'ai détesté courir dans l'obscurité. Je voyais avec appréhension arriver septembre, la première fois qu'on rallume la frontale, le soir. Puis, l'hiver approchant, de moins en moins de séance de jour. Je me mettais à revivre au mois d'avril lorsque les jours rallongent, que l'heure d'été est de retour: quel délice de courir dans la lumière!. Est-ce parce que cette année, j'ai réussi à aménager au moins un entraînement de jour par semaine, à midi? Pour la première fois peut-être depuis un certain départ de Sierre-Zinal, je goûte, je savoure la course de nuit, en particulier tôt le matin. Bien sûr, il y a cet immense effort à faire qui est de se lever... et

Courir moins... et pour autrui

Voilà 10 ans que je cours. Quel bel anniversaire! En 10 ans, je me suis frottée à toutes sortes de distances, de terrains et de températures. Avec une question sous-jacente: "en suis-je capable?" A ma  grande surprise, j'ai découvert que j'adorais courir en hiver, malgré les couches de vêtements. Que j'aimais l'effort soutenu, en montagne. Que les courses courtes me cassaient littéralement, au contraire du marathon.   Marathon, mon amour Ah! Le marathon. En cette période où je cours moins, c'est peut-être ce qui me manque le plus. Pour moi, le marathon, c'est presque méditatif. Prendre le temps de m'installer dans la course. Trouver le rythme qui me permette de voir défiler les km comme dans un voyage. Connaître des coups de moins bien, des coups de mieux, parfois échanger avec d'autres gens et franchir enfin cette ligne d'arrivée avec la fierté d'avoir parcouru ces 42, 195 km et parfois, d'être allée au bout de moi-même.