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Affichage des articles du décembre, 2016

Tranquille, au-dessus du brouillard

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Ce dimanche-là, j'avais juste envie de monter au-dessus du brouillard. J'ai failli prendre mes skis, mais mon homme a décidé pour moi, en emportant par mégarde la clé de la cave en déplacement professionnel. Mes godasses de trail feront donc tout aussi bien l'affaire. Objectif de la journée: juste profiter du soleil. Trois heures d'endurance très très douce, entrecoupées de pauses pour regarder le paysage. Un bol d'air. On reprendra les entraînements de vitesse plus tard. L'heure est à profiter simplement d'être vivante. Et surtout, c'est le moment de faire le plein de grand beau temps, de ce ciel bleu intense. La citadine que je suis emmagazine toute cette beauté aux couleurs vives. En bas, le stratus nous fait la danse des sept voiles. Le train qui me ramène vient de Milan. Deux mondes se côtoient sans se rencontrer, des citadins et une montagnarde du dimanche. On n'est pas habillé pareil. Les sujets de conversation portent

S'entraîner l'hiver

Le meilleur facteur de motivation que je connaisse pour s'entraîner en plaine en hiver, c'est de préparer un gros objectif au printemps, type marathon. En tout cas, cela m'a réussi à merveille pendant des années! Si un tel objectif n'est pas possible, voici 5 trucs, pêchés dans ma pratique sportive. Il y en a des milliers d'autres; et vous, quels sont les vôtres? 1) courir et pédaler de nuit, c'est excellent pour le mental. Les longues droites avec les phares dans la tronche, les pannes de frontale, avoir oublié tes gants, déraper sur le verglas... Tous ces aléas permettent d'apprécier au centuple les joies de la belle saison. Et quand tu te retrouves par hasard à t'entraîner de jour ou, encore plus merveilleux, au soleil, c'est cadeau! 2) bouger met de bonne humeur. OK, ma journée a été difficile, il est tard, il fait froid et je n'ai pas l'énergie de sortir. Or je sais que moins je bouge, et moins j'ai envie de bouger. Je sors donc,

Et parfois savoir changer d'objectif

D'abord je me suis dit que c'était un aléa gérable, comme tant d'autres, cette blessure. Que ça allait "le faire" et que je m'alignerais sur mon objectif 2016, un trail montagneux de 61 km et 4500 m de dénivelé. D'ailleurs, ça s'est souvent passé comme ça, ne serait-ce que pour la prépa de mon premier marathon qui avait été impactée par une broncho-pneumonie... Et pourtant, je l'avais bel et bien terminé, ce marathon. Je n'étais donc pas trop inquiète, au début. Puis il y a eu des signaux,. Malgré le compte à rebours des semaines, "semaine 10 avant, semaine 9, semaine 8", je continuais à y croire. Malgré le fait que je ne faisais plus de montagne. Peu à peu, j'ai commencé à accepter le fait que j'étais blessée, que je n'étais pas prête. Certes, j'avais fait un énorme travail de rééducation et de reprise de l'entraînement, mais cette fois, ces efforts n'ont pas suffi. L'IRM est venu confirmer le verdict.