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Affichage des articles du avril, 2017

Marathon: toi tu la vis comment, la fameuse dernière semaine de "relâchement" ?

Dans la vie du marathonien et de la marathonienne, il y a une semaine particulière. Particulière à plus d'un titre: pour l'entourage, il devient impossible d'entendre parler d'autre chose que de marathon ou de course à pied (c'est déjà difficile le reste du temps...). Quant à la première concernée/ le premier concerné, il/ elle ne se met à penser qu'à "ça", le marathon qui approche ENFIN/ DÉJÀ selon la perception qu'il aura de sa forme, perception qui, du reste, peut prendre un virage à 180° degré en une demi-seconde. Je veux parler, vous l'aurez deviné, de cette semaine si particulière qui précède le Jour J. Cette fameuse semaine où il est temps que tu te mettes à en faire moins, si des fois c'est pas encore fait, et à te reposer un peu (oui, toi là-bas, c'est aussi valable pour toi). Cette fameuse semaine où il est déconseillé de faire les nettoyages de printemps ou de remettre le jardin en état.   La course, c'est comme

Eloge de la marche

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"Ouais mais bon, marcher c'est pas la même chose", entends-je parfois de la part de coureuses et de coureurs blessés à qui il est déconseillé de courir, et conseillé de marcher. Certes, ce n'est pas la même chose, mais c'est drôlement chouette aussi! Ces trois derniers mois, j'ai intégré beaucoup de marche (même pas des randos, plutôt des balades, dans mon entraînement). Et les quelques mois qui ont précédé, j'ai marché autant que les circonstances me le permettaient, y compris en me lançant le défi d'atteindre les 10'000 pas sans sortir de chez moi (c'est encore plus chiant que l'aquajogging dans une piscine couverte!). Je pense que c'est cette base de marche qui m'a permis de revenir très vite à la course. Et quand on dit "marcher", il ne s'agit pas seulement de se balader, le nez au vent (même si je vote pour, ce sera peut-être l'objet d'un autre billet). Voici trois idées reçues sur la marche que j'en

Opération: regarder plus loin que l'horizon

L'avantage d'une opération planifiée sur un accident, c'est que je peux m'y préparer. L'inconvénient, c'est que je sais ce qui m'attend: QUOI? Un MOIS DE PLÂTRE EN PLEIN ÉTÉ??? Car, et je ne suis pas la seule, j'adore l'été et particulièrement bouger en été, crapahuter en montagne, ploufer dans les lacs, pédaler par monts et par vaux et courir, oh courir!  Certes, j'ai gagné le droit de me lamenter, mais admettons que ce serait encore pire d'être immobilisée en hiver sous le couvercle de grisaille du stratus, sans pouvoir aller voir là-haut si j'y suis. Le mouvement en hiver, pour moi, c'est vital. Alors se faire immobiliser en été, finalement, c'est comme une longue sieste avec un apéro au bout. Garçon, un glaçon pour mon plâtre! Sous le plâtre, la plage Quelque chose me dit qu'il y a différentes manières d'envisager cette aventure. Si je focalise sur l'opération, oui, le découragement me guette. Ce n'