Articles

Affichage des articles du mai, 2017

Mes astuces récup' - s'écouter, c'est gagné

Image
"Récupérer, ça fait partie de l'entraînement." Pas seulement après un marathon, mais aussi après un entraînement intense, une sortie longue ou... longue et intense. Voici mes quelques trucs: j'en ai sélectionné dix. Sans doute pas révolutionnaires, mais testés et approuvés.  1. On réhydrate  Il m'est arrivé de ne pas boire assez en rentrant d'une sortie (voire de ne pas boire du tout: vite la douche, vite la suite du programme). Désormais je me force à le faire. Un verre de Château La Pompe (au moins) et ça repart. C'est basique mais combien d'entre nous l'oublient? Buvons suffisamment.Et soignons aussi l'hydratation AVANT une épreuve ou une sortie longue. 2. On croque  Voir ci-dessus. Eh oui, oublier de manger, c'est possible. Bon, ce n'est pas à moi que cela risque d'arriver! J'envie en revanche ceux qui sont capables de manger n'importe quoi après une séance de fractionnés ou à l'arrivée d'une course car

Une Escargote à Genève: un 7e marathon qui fait mal aux pattes

Image
Un marathon, ça se mérite. Et moi j'ai découvert à quel point lors de mon 7e 42 bornes et quelques. J'ai aussi pu vérifier l'hypothèse selon laquelle 3 mois d'entraînement c'est un peu court. Rembobinons: depuis samedi, il pleut des cordes, mais dimanche, y a de l’amélioration dans l'air. La joyeuse équipe de CLM que je rejoins au train se fout de moi car j'ai un parapluie, accessoire pourtant indispensable. A Genève, je guide mon petit monde au bon arrêt de tram (ceux qui me connaissent savent que la probabilité de prendre un moyen de transport dans le mauvais sens s'accroît quand on voyage avec moi) et nous voici à la tente vestiaire. Je perds hélas les CLM lorsque mes tripes décident d'une visite urgente dans un confessionnal bleu. Au départ, je retrouve plein de monde, dont Nicole qui hésitait à venir et que je suis si heureuse de voir. Elle terminera haut la main. On fait une photo avec l'équipe de l'action "Courir en bleu pour

Marathon J-et quelques

Image
A quelques jours de mon prochain marathon, causons un peu de l'incontournable "préparation marathon". Vous en connaissez beaucoup, vous, des prépas marathon qui se passent comme prévu? (Si vous avez répondu "oui" à cette question, bravo, vous pouvez apprécier votre chance et zapper cette lecture) Tout bien réfléchi et après sept préparations marathons, je dois avouer que je n'en connais pas tant que ça, des qui se déroulent normalement. Pour tout dire, je dois en avoir une seule à mon actif, c'est celle qui m'a emmenée à Edimbourg en 4h30. Forcément, quelques jours avant de m'aligner sur mon 7e 42,195 km, je gamberge: voyons, qu'est-ce que j'ai bien fait? Qu'est-ce que j'aurais pu faire mieux? Sauf qu'avec l'expérience, cet état des lieux ne me stresse plus. Il n'est plus temps de changer quoi que ce soit, mais je peux encore tirer des enseignements pour l'avenir et c'est ce qui m'intéresse. Couri

Ueli Steck, vivre son rêve à en mourir

Image
Ironie du sort, c'est quand je fais le moins de montagne pour cause de cheville foutue que j'apprends, dimanche avant d'aller bosser, la mort de Ueli Steck. Et depuis, une grosse tristesse poisseuse me colle aux semelles. C'est d'autant plus bizarre que je ne le connaissais même pas personnellement, Mr Swiss Machine. Et ce n'est pas non plus un modèle pour moi: avec mon gabarit et ma cylindrée, je revendique mon statut de deuche: lente mais increvable, comme la 2 CV, pas comme ce fou de vitesse! Alors quoi?  Quand l'ovni Ueli Steck a débarqué, il y a eu les "pour" et les "contre". Moi, j'ai juste dit "Respect" car, qu'on aime ou qu'on n'aime pas, ce type a révolutionné l'alpinisme en faisant des exploits hallucinants (du style que l'Eiger, moi je me contente de l'admirer en trottinant tranquillou mon Eiger Trail en moyenne montagne et en m'arrêtant pour prendre des photos). Et surtout, j