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Affichage des articles du juillet, 2017

Des hauts, des bas et une étape essentielle

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Il n’y a que dans les romans et les mauvais livres de développement personnel que tout va mieux, jour après jour, traçant une droite régulière vers la guérison. Quand tu te remets d’une blessure ou d’une maladie et que tu n’as plus vingt ans mais le double, tu apprends à composer avec des jours de mieux et des jours de moins bien. P arfois, manque de bol, ça se compte en semaines de moins bien. Et là, ça devient vraiment très dur. Pour avoir lu trop de romans (ou de livres de développement personnel à deux balles), je pensais que, passé le premier mois dans le plâtre, la suite serait un long fleuve tranquille. J’étais certaine que je poserais quasiment aussitôt les cannes et que je pèterais la forme. Sauf que ça ne s’est pas tout à fait passé ainsi. Il y a eu la très bonne surprise du vélo, que j'ai repris sans problème hormis l'impossibilité de cliper. Le reste, en revanche, était moins rose. J’avais mal. J’avais mal la nuit, mal en me réveillant, mal dans les transports

Courir, oui... et gainer, pédaler..

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Il m'aura fallu 11 ans de course à pied, dont 10 de passion quasi exclusive pour la course... pour me rendre compte qu'en matière de sport, je suis polygame. Damned, quelle révélation! ( Nota bene : côté coeur, je suis résolument monogame, passez votre chemin.) Si je commençais maintenant à courir, (et ça tombe bien, puisque je vais repartir de zéro dans quelques semaines après une coupure importante), je me donnerais ce conseil: cours un peu moins et gaine un peu plus. Désormais, pour moi, gainage et renforcement musculaires sont indissociables de la course à pied. Et c'était loin d'être gagné. Pendant longtemps, comme toi qui ronchonnes là-bas au fond, j'ai estimé que, comme je volais déjà du temps pour réussir à caser trois entraînements de course par semaine, je n'allais pas, en plus, faire des exercices rébarbatifs à la maison. C'est vrai, quoi, c'est bien plus sympa de chausser ses baskets et de partir le nez au vent que de se vautrer par

Bouffée d'oxygène volée

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L'avantage d'avoir une jambe dans le plâtre en période de canicule, c'est que vous avez presque l'impression d'avoir la jambe non plâtrée au frais. N'y tenant plus, j'ai fui en altitude, le temps d'un après-midi. Pour y arriver, ça a été une course d'obstacles à côté de laquelle Ninja Warrior fait figure d'aimable course au sac. Attention spoiler: c'était "hard", mais ça a valu le coup! Les étapes en résumé: 1) Gagner la gare: même en doublant mon temps de parcours habituel, j'ai failli rater mon train. Je n'avais pas pensé au détour qu'il fallait faire pour prendre l'ascenseur qui descend dans la gare, puis au temps d'attente de l'ascenseur qui monte sur le quai, squatté par des ados handicapés par une flemmingite chronique (et puis la dame qui a des béquilles, elle a qu'à nous contourner. Bouger demanderait trop d'énergie). Dans le souterrain, tenir bon face à un flux de voyageurs à