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Affichage des articles du 2018

Ralentir - ce blog se met en sommeil

D'autres sources de motivation, plus contemplatives, et d'autres activités font que ce blog se met en sommeil pour quelque temps. À bientôt pour de nouvelles aventures!

Données connectées - les transmettre ou pas?

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J'avoue, j'ai une montre connectée. J'avoue aussi, je me méfie des tous ces badges, des concours du Strava et... mes données, je les garde autant que possible pour moi. Je dis aussi, mi-sérieuse, mi-badine, que si je me fais enlever, les services secrets américains me retrouveront très vite grâce à ma montre. En Suisse, certaines assurances (traduire: mutuelles) proposent des réductions de cotisations si on leur livre certaines données qui leur prouvent qu'on fait du sport. Vu le coût de la santé, nombreux sont ceux qui franchissent le pas. Moi, non. Il y a quelques années, j'avais d'ailleurs écrit à mon assurance pour lui donner mes raisons et lui poser des questions sur l'utilisations de ces données. À part un accusé de réception, je n'ai jamais reçu de réponse. Hormis le fait qu'on ne sait pas où ces données vont se promener, une fois transmises à l'assurance ou partagées sur Strava, je vois deux raisons qui n'ont, à ma connaissa

Bilan de l'hiver 2017-2018

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En ce début de printemps, j'ai envie de faire un petit bilan de mon hiver 2017-2018. Chaque année à la même époque, j'ai envie de me taper sur l'épaule: "bravo, encore un hiver de passé!" Ce réflexe doit remonter à mon enfance, lorsque j'enchaînais les maladies pulmonaires et passais de longues semaines alitées. Parce qu'objectivement, cet hiver, je l'ai plutôt bien vécu, à part une grippe carabinée. L'ennui, quand tu attrapes la grippe en début d'épidémie, c'est que personne ne te plaint. C'est tout juste si on ne te soupçonne pas de jouer la comédie. Donc bravement, tu prends sur toi, tu essaies, chancelante, d'assister quand même à un des nombreux repas de famille à Noël. Tu serres les dents. Mais surtout, tu endures, durant les trois mois suivants, les jérémiades des centaines de personnes pour qui cette grippe, c'est la fin du monde. Grippe à part, c'était bien. Certes, il a fait froid (en même temps, c'est la

Courir c'est apprendre à oser

"Je n'y arriverai jamais", "Le marathon, ce n'est pas pour moi", "N'aie pas les yeux plus gros que le ventre!" Ces messages vous parlent-ils? Pour ma part, c'étaient mes mantras. Peu importe d'où ils me venaient, j'étais façonnée par toutes ces injonctions à être raisonnable. Et je percevais mes limites commes bien plus étroites qu'elles ne le sont. Pas à pas, la course à pied m'a fait revoir mes croyances. Par exemple, j'ai couru 7 marathons et aucun ne m'a paru déraisonnable. En revanche, je passe pour une demi-folle aux yeux de gens qui se considèrent comme raisonnables, eux. Comme quoi, les limites "raisonnables" sont passablement subjectives. J'ai appris à repousser mes limites... mentales. Comme les limites physiques, elles sont mouvantes. J'ai appris à oser, à essayer. La plupart du temps, la satisfaction est au bout. Parfois, je n'y suis pas arrivée du 1er coup. Alors j'ai recommen

La notion de "repos"

J'ai vu apparaître une nouvelle donnée dans les bilans hebdomadaires d'activité sur les réseaux sociaux, les jours de repos. A priori, c'est très bien. Mais au fond, à quoi ça rime? Pour la plupart de mes amies sportives, "repos" est égal à pas de sport. Si tu as bossé 12 heures et fait 4 heures de route, c'est une journée de repos... Tu as fait "maman-taxi" toute la journée, le ménage et les courses? C'était du repos! Corollaire, la question qui tue: "Mais pourquoi je suis crevée?" C'est grâce à leur questionnement et à leur vision du "repos" que j'ai commencé à m'interroger sur la mienne et sur la place que j'accordais à la récupération. Et depuis lors.... vous savez quoi? Je m'autorise beaucoup plus à lever le pied.

Le cross, c'est aussi pour les filles (et pour les Escargotes)

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À l'heure où les courses à obstacles et dans la boue fleurissent un peu partout, je m'étonne toujours du nombre si bas de filles populaires qui s'alignent sur les cross en hiver. Pourtant le cross c'est un format court, c'est rigolo et en plus, c'est bon pour les guibolles et pour le cardio. Disons-le tout de suite: moi je suis nulle, je patauge, je ralentis, mais j'aime bien le cross. Cette année, un cross populaire, organisé par mon club, marquait la suite de ma reprise. Je ne m'attendais pas à faire des exploits, mais cette course me permet de me situer au niveau forme. J'ai "embarqué" avec moi une copine qui s'est remise d'une grave maladie. Beaucoup de filles s'étonnaient: "Quoi? Vous faites cette course de malade?", disaient-elles alors que beaucoup, bien meilleures coureuses que nous, nous assuraient que "non, c'est pas pour moi." Chez les hommes, c'est différent. Énormément de populaires de

Mon 1er dossard (ou presque)

Ça m'a pris du temps de remettre un "vrai" dossard (dans une course avec un classement), beaucoup plus que je ne le pensais. Il y a certes eu divers aléas de la vie, dont une grosse crève avec de la fièvre qui m'a laissée hors-service, mais pas seulement. La reprise a été beaucoup plus longue et lente que je ne l'avais imaginé. Les progrès se sont fait attendre. Insidieusement, le manque de confiance avait fait son trou. Avec lui, son jumeau, le manque d'envie. Alors j'ai repris le chemin du stade et j'ai repris mes gammes. Je me suis inscrite à une corrida, un format court que je n'aime pas d'habitude, pour me lancer un défi et de me sortir de ma routine. Et bim, un proche à l'hôpital, un dos qui se bloque... pas pu m'aligner. Il y a eu une fin d'année chargée, la grippe... Et il a fallu tout recommencer. Quelque chose a changé, pourtant: oui, j'ai toujours une foulée saccadée, non, je n'ai pas retrouvé la forme... Mais j

Bonne année et coup d'oeil dans le rétro

Pour la nouvelle année, je m'offre un regard sur celle écoulée, au lieu de sauter comme un petit chien fou sur mon prochain défi. Et ça me fait du bien! Car 2017 a certes été une année pas toute simple,  mais elle me remplit aussi de fierté. Après un moche coup sur la cafetière, fin 2016, j'ai repris la course en février 2017 alors que je ne tenais pas encore tout-à-fait debout (qui a dit qu'il fallait toujours faire les choses dans l'ordre?). Trois mois plus tard, je franchissais la ligne d'arrivée du Marathon de Genève, mon 7e... Et mon 1er de cette vie d'après. Temps fort! Un mois plus tard, je passais sur le billard pour me faire raccommoder des trucs et des machins au rayon orthopédique. Cela m'a permis de passer quasiment tout mon été à vélo et de faire de belles virées... Fallait juste faire gaffe au pied plâtré. Une expérience inédite! L'automne a été un peu bousculé, sans dossard de course à pied. Mais j'ai pu revenir marcher, puis courir