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Bilan de l'hiver 2017-2018

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En ce début de printemps, j'ai envie de faire un petit bilan de mon hiver 2017-2018. Chaque année à la même époque, j'ai envie de me taper sur l'épaule: "bravo, encore un hiver de passé!" Ce réflexe doit remonter à mon enfance, lorsque j'enchaînais les maladies pulmonaires et passais de longues semaines alitées. Parce qu'objectivement, cet hiver, je l'ai plutôt bien vécu, à part une grippe carabinée. L'ennui, quand tu attrapes la grippe en début d'épidémie, c'est que personne ne te plaint. C'est tout juste si on ne te soupçonne pas de jouer la comédie. Donc bravement, tu prends sur toi, tu essaies, chancelante, d'assister quand même à un des nombreux repas de famille à Noël. Tu serres les dents. Mais surtout, tu endures, durant les trois mois suivants, les jérémiades des centaines de personnes pour qui cette grippe, c'est la fin du monde. Grippe à part, c'était bien. Certes, il a fait froid (en même temps, c'est la

Courir c'est apprendre à oser

"Je n'y arriverai jamais", "Le marathon, ce n'est pas pour moi", "N'aie pas les yeux plus gros que le ventre!" Ces messages vous parlent-ils? Pour ma part, c'étaient mes mantras. Peu importe d'où ils me venaient, j'étais façonnée par toutes ces injonctions à être raisonnable. Et je percevais mes limites commes bien plus étroites qu'elles ne le sont. Pas à pas, la course à pied m'a fait revoir mes croyances. Par exemple, j'ai couru 7 marathons et aucun ne m'a paru déraisonnable. En revanche, je passe pour une demi-folle aux yeux de gens qui se considèrent comme raisonnables, eux. Comme quoi, les limites "raisonnables" sont passablement subjectives. J'ai appris à repousser mes limites... mentales. Comme les limites physiques, elles sont mouvantes. J'ai appris à oser, à essayer. La plupart du temps, la satisfaction est au bout. Parfois, je n'y suis pas arrivée du 1er coup. Alors j'ai recommen